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grand paris express - Page 58

  • LES HAUTS DE VANVES EN REUNION PUBLIQUE DE QUARTIER (suite et fin): GRAND PARIS EXPRESS, VELIB, AUTOLIB, SNCF...

    PLU circulation et transports ont été les thémes de la dernière réunion publique de quartier qui s’est tenu Jeudi dernier à l’école Larmeroux. Bernard Gauducheau a tenu à parler du futur réseau de transport « Grand Paris Express » et sa station « Fort d’Issy/Vanves/Clamart », et les vanvéens présents l’ont interrogé sur Vélib et autolib, et sur la façon dont on se déplace dans la commune même ».

     

    Un vanvéen a demandé « ce que devenaient ses projets de lignes de bus supplémentaires ? » -  « On a déjà travaillé sur la liaison entre le métro (ligne 13) et le Clos Montholon voilà 2 à 3 ans. La RATP ne l’a pas jugé prioritaire, ni d’actualité » a répondu le maire en rappelant qu’il y a « deux liaisons supplémentaires de la navette, le matin et le soir, entre le Clos Montholon et le métro ». Bernard Gauducheau en a profité pour indiquer qu’une enquête de l’Express a récemment classé Vanves comme l’une des premières villes en matière de transports. Ce blog en avait fait état en indiquant que Vanves faisait partie des 7 communes franciliennes les mieux desservies en Ile de France avec Puteaux (92), la Courneuve (93), Ivry (94), Malakoff (92), Issy les Moulineaux (92) et Saint Denis (93) selon une enquête parue dans le supplément Ile de France de l’Express  car elles ont au moins un métro ou un RER, un transilien et bientôt peut être pour les 3 premières dont Vanves, le Grand Paris Express. Et pour rappeler que « ce n’est pas le maire de Clamart qui a obtenu la gare, parce qu’il a pétitionné 15 jours avant », mais bien lui « qui s’est bagarré pour l’avoir » notamment en intervenant lors de l’une des réunions du débat public à Isssy les Moulineaux où le maire de Clamart n’était pas présent, ni le conseil général de Vanves.

     

    Une vanvéenne a demandé s’il y aurait une station vélib installée à côté de la résidence étidiante à l’angle des rues Diderot et Raymond Marcheron. « Nous avons 7 Stations pour l’instant ! Nous pouvons en demander une suppplémentaire. Mais où la mettrions-nous. Ils peuvent aller jusqu’à la gare ! » a-t-il répondu. Du coup, un autre intervenant a demandé « où allez-vous mettre les stations Autolib ? » - « Une station, c’est 6 places de stationnement. Il en est prévu  rue Larmeroux (vers la rue Mansard), au métro Plateau de Vanves/Malakoff, à la gare de Vanves/Malakoff, Bd du Lycée Rue Mary Besseyre, rue Marcel Martine, Carrefour Legris, ce qui va supprimer 36 places de stationnement dans la ville » a-t-il constaté, mais ce nombre de stations est nécessaire pour assurer une rotation. Il en a profité pour indiquer que le nombre de véhicules immatriculé à Vanves baisse, « ce qui donne l’impression que les vanvéens se satisfont de l’offre de transports publics ».

     

    La SNCF a été dans le collimateur des riverains de la ligne Paris Montparnasse dont l’un d’entre eux a demandé où on en était du mur anti bruit ? « On a réussit à faire prendre en compte ce dossier. Mais on se heurte à RFF qui fait traîner le dossier à cause d’une technostructure qui considére que notre affaire n’est pas importante. Nous avons financé les études qui permettent de déterminer s’il faut mettre là le mur anti bruit et dans un autre endroit des doubles-vitrages. Mais encore faut il maintenant que les agents de RFF rendent visite aux riverains sur le terrain pour le déterminer » a répondu le maire en ne cachant pas « qu’une action des riverains nous aiderait bien ».

    Il a d’ailleurs pris l’exemple de l’ouverture du parc du lycée Michelet qu’il avait lancé et bien fait avancé «  jusqu’au jour où la Région a pris en main la gestion des cités scolaires et considéré que cela ne faisait plus parti des urgences ». Enfin, un riverain a soulevé la question du mauuvais état de la passerelle au dessus de la voie ferrée entre les rues Clemenceau et du docteur Delafosse, où il y a un trou. « La passerelle appartient à la SNCF. On l’a signalé à la SNCF qui ne s’occupe que de la sécurité ! Ce n’est pas la ville de faire les travaux ! ». Rappelons que la SNCF a toujours répondu à la ville qui voulait réaménager les abords des voies SNCF, propriété de cette entreprise nationale qu’elle sait très bien rappeler en divers occasions, qu’elle pouvait le faire à ses frais.

  • GRAND PARIS EXPRESS : VANVES RASSUREE SUR SA GARE

    Tous les vanvéens ne peuvent ignorer que Vanves bénéficiera de l’implantation d’une gare dans le cadre du projet Grand Paris Express au Clos Montholon. Elle n’était qu’optionnelle jusqu’au 26 Mai où elle a été confirmée lors du vote à l’unanimité du Conseil de Surveillance de la SGP (Société du Grand Paris) présidé par André Santini qui n’a pas oublié de faire un croche-pied au maire PS de Clamart qui en est furieux à cause de sa dénomination : « Fort d’Issy-Vanves-Clamart ». « Le nom est un détail, ce qui est important, c’est l’intérêt général » expliquait le Maire de Vanves au Parisien en laissant entendre « que les études sont en cours, et rien ne dit que la station sera le territoire de Clamart ».

     

    Rien ne dit aussi que tout se fera comme prévu malgré les assurances apportées par Maurice Leroy, ministre du Grand Paris devant la commission régionale  du Suivi du protocole signé par l’Etat et la Région le 26 Janvier 2011 sur Grand Paris Express, réunie Jeudi dernier où siége Bernard Gauducheau, et dans une interview au site de Libération.fr  Il a assuré que « plus personne, plus aucune alternance politique ne remettra en cause ce qui figure dans l'acte motivé du 26 mai dernier » qui définit le « schéma d'ensemble » retenu pour le futur réseau de métro automatique autour de Paris (environ 200 km, 72 gares) devant être approuvé par un décret en conseil d'Etat en juillet prochain. Concernant les Verts, il avoue « ne plus bien comprendre cette position, je pense sincèrement qu'il s'agit de postures. S'il est une formation politique qui devrait être en pointe et se réjouir qu'il y ait un consensus, c'est celle-là. Si un Vert n'est pas favorable à ce qui vient de se décider, alors, il faut réécrire la définition de l'écologie dans le dictionnaire ».  Il se dit même « heureux de boucler un projet dans lequel on a des financements assurés » en expliquant que « l'utilisation des préconisations du rapport Carrez (sur le financement du fonctionnement et des investissements) se posera peut-être à un moment donné » mais il y a « des marges ».

     

    Quite à utiliser ce qu’il appelle  la « variable du calendrier, que les élus connaissent bien. Là, on parle de 2024 à toute fin. Si on tient 2024, tant mieux ! » explique t-il en reconnaissant que certaines réalisations s’effectueront en 2025 et après : « C'est possible aussi et en quoi cela serait-il un  drame pour un projet d'une telle dimension? Le calendrier peut être une variable intelligente d'ajustement à un moment donné. Pourquoi vouloir, dès 2011, tout verrouiller, tout cadenasser comme si tout cela n'allait pas vivre, évoluer? ». En tous les cas, une chose est sûr, le tracé de l’arc Sud où se trouve la future gare de « Fort d’Issy-Vanves-Clamart » sera l’un des premiers à être réalisé car les études sont très bien avancées

     

    Interrogé sur les dépenses de fonctionnement du nouveau réseau, qui inquiètent le Stif, il répond que « la phase du schéma d'ensemble va nous permettre de lancer un certain nombre d'études. Il y a vraiment un climat de confiance qui s'est établi maintenant et c'est fondamental parce que sinon, on ne croit plus celui qu'on a en face. Or, les relations entre la SGP et le Stif se sont nettement améliorées ». Enfin, il reconnait que « c’est une grande satisfaction » d’avoir contribué à faire en sorte que Nicolas Sarkozy tienne une promesse à travers cet accord du 26 Janvier et ce vote unanimle du 26 Mai à la SGP : « C'est un énorme chemin. Mais je le dis: cet immense projet nous dépasse tous. J'ai souvent cette conversation avec Jean-Paul Huchon: « Tu ne seras plus président, je ne serai plus ministre et quand même, on aura fait avancer cet immense projet pour faire de Paris et de la région Ile-de-France une ville-monde au développement durable ».

  • VANVES AURA SA GARE DU CLOS MONTHOLON SUR GRAND PARIS EXPRESS

    Depuis hier soir, Bernard Gauducheau comme ses collégues de Clamart, Issy les Moulineraux et Malakoff, sont assurés d’avoir une station du réseau Grand Paris Express en correspondance avec la gare Transilien de clamart sur la ligne Paris-Montparnasse intitulé sur la carte du tracé : « Fort d’Issy/Vanves/Clamart ». Le maire de Vanves souhaiterait qu’elle soit plutôt baptisée « clos Montholon » dont des quartiers de ses 4 villes portent le nom. Elle se trouve sur l’Arc Sud 92 et 94 qui a été le plus préparé et qui devrait être le plus fréquenté, ce qui explique pourquoi ce tracé devrait être l’un des premiers à être réalisé avec le prolongement de la ligne 14 jusqu’à St Ouen au Nord pour désaturer la ligne 13 et jusqu’à Orly au Sud.  

     

    Ainsi le Conseil de Surveillance de la Société du Grand Paris (SGP) présidé par André Santini, a voté à l’unanimité hier après-midi « l'acte motivé » concernant l'ensemble du futur réseau de transports Grand Paris Express. Un événement historique pour l’Ile de France qui n’était pas évident lorsque cette institution avait été mis en place voilà prés d’un an en Juin/Juillet 2010 avec quelques « acrobaties » selon André Santini qui avait été boycotté, lors de son élection, par les élus de gauche. L’ensemble desx présidents de Conseils Généraux de droite comme de gauche, étaient présents hier après-midi et parlaient presque d’une seule voix avec Jean Paul Huchon  « Nous allons entrer dans la phase active, même s'il reste à faire des choix sur les matériels, la longueur des quais et quelques portions de tracés. C'est un compromis équilibré qui s'esquisse » insistait ce dernier en soulignant que le projet actuel est « radicalement différent de celui présenté par Christian Blanc »  qui proposait un métro automatique à grande vitesse pour desservir avec 40 gares de grandes pôles. C’est même une « reconnaissance d’Arc Express »  tout au moins « sur sa partie centrale », puisqu'il propose maintenant 72 gares,  une desserte des aéroports, des pôles universitaires et de la Grande Couronne « qui n'est pas l'oubliée du Grand Paris ». Les trains ne seront pas tous les mêmes: métro sur pneus de 2,45 m de large sur la ligne 14, trains longs, « à roulement fer », larges d'au moins 2,80 m sur la ligne « Le Bourget- La Défense-Roissy-Le Mesnil-Amelot »  - où se trouve la gare du « clos Montholon/Fort d’Issy/Vanves/Clamart -  pouvant dépasser 110 km/h, ligne aérienne et légére entre Orly et Versailles via Saclay…. Grand Paris Express s’étalera en 2025 sur 200 km de voies et devra transporter 2 millions de voyageurs.  « C’est le résultat d’un débat public extrêmement riche qui a permis de modifier le projet (originel) » et « d’un accord entre la Région avec les Conseils Généraux et de l’Etat avec la SGP ».

     

    Il prévoit notamment le prolongement de la ligne 14 jusqu’à Saint Ouen  pour « désaturer » la ligne 13 qui sera mis en  service en 2017, la desserte de Saclay en tenant compte des demandes des collectivités pour ce qui concerne notamment la préservation des paysages et territoires agricoles (2300 ha), et le nombre de gares (11) entre Orly et Versailles, l’Arc Est-Nord.  La maîtrise d'ouvrage est confiée au STIF pour la ligne 14 et l'Arc Est,  et à la SGP pour les autres lignes, sachant qu’il est prévu de mettre en place une coordination entre  le STIF et la SGP avec avis préalable de chacun sur leurs projets. Enfin, une convention sur le plan de mobilisation qui sera soumis au conseil régional le 23 Juin 2011 est prévu entre l’Etat et la Région dans le cadre du Contrat de Projet Etat-Région (CPER) pour intégrer tous ces projets de remodernisation des RER dont les lignes C et D jusqu’à Voguéo compris parait il. Le conseil d’administration du STIF devrait se prononcer le 8 Juin prochain sur cet accord et sa capacité à assurer la maîtrise d’ouvrage.Enfin, le coût global est estimé à 20,5 milliards d'euros, sans le matériel roulant,  auxquels s'ajoutent 12 milliards d’euros pour le plan de mobilisation concernant le développement d'activités et de logements et le raccordement aux autres modes de transport, soit 32,5 au total financés par la Région, les collectivités et l'Etat.